Introduction
Depuis sa sortie en 2020, le Raspberry Pi 400 – un clavier intégrant un module Raspberry Pi 4 – a séduit les amateurs d’informatique embarquée et d’éducation. En 2025, face à l’évolution rapide des besoins (IA légère, développement, multimédia, domotique), la question se pose : le Pi 400 est-il encore suffisant pour vos projets ? Cet article analyse ses atouts, ses limites et propose des alternatives, tout en maximisant votre référencement sur Google.
. Présentation du Raspberry Pi 400
Caractéristique | Raspberry Pi 400 |
---|---|
Processeur | Broadcom BCM2711, quad-core 1,8 GHz |
RAM | 4 Go LPDDR4-3200 |
Stockage | microSD (jusqu’à UHS-I) |
Connectivité | 2× USB 3.0, 1× USB 2.0, Gigabit Ethernet |
Vidéo | 2× micro-HDMI (4K@60 Hz) |
Clavier intégré | AZERTY (ou QWERTY selon version) |
Alimentation | USB-C 5 V⎓3 A |
Ce format tout-en-un rend le Pi 400 particulièrement attractif pour un poste de travail léger, une station multimédia ou un terminal d’apprentissage.
2. Performances en 2025
2.1. Puissance CPU & usages courants
- Bureautique et navigation web : le Pi 400 gère confortablement LibreOffice, Chromium et même quelques onglets simultanés grâce à son CPU 1,8 GHz et 4 Go de RAM.
- Lecture 4K : le chipset vidéo supporte le 4K @ 60 Hz, idéal pour un media center (via LibreELEC ou OSMC).
- Compilation légère : compiler de petits projets Python/C++ reste raisonnablement rapide (quelques minutes selon la taille).
2.2. Limites pour le calcul intensif
- IA et machine learning : sans accélérateur (Coral USB ou TPU), les réseaux de neurones complexes dépassent ses capacités.
- Virtualisation : Docker et multipass fonctionnent, mais héberger plusieurs conteneurs gourmands n’est pas optimal.
- Jeux rétro en émulation : RétroPie tourne très bien jusqu’à la Dreamcast légère, mais les émulateurs PS2/GC demandent plus de punch.
3. Cas d’usage en 2025
3.1. Poste de travail nomade low-cost
Le Pi 400 se prête à une station légère : bureautique, visioconférence (USB camera + Zoom/Teams Web), streaming, tout en consommant < 10 W.
3.2. Serveur domestique peu exigeant
- NAS léger via Samba ou Nextcloud pour quelques utilisateurs.
- Home automation avec Home Assistant Core (contenant la UI & règles simples).
3.3. Station pédagogique & maker
En milieu scolaire ou fab lab, il permet l’apprentissage de Linux, de Python, de l’électronique et même de Node-RED, sans dépenser une fortune.
4. Comparatif aux alternatives
Modèle | CPU / RAM | Prix approximatif | Points forts | Points faibles |
---|---|---|---|---|
Raspberry Pi 400 | 1,8 GHz Quad-core / 4 Go | 100 € | Clavier intégré, 4K@60 Hz, compacte | RAM limitée, pas d’accélérateur ML |
Raspberry Pi 5 | 2×1,8 GHz + 2×2,4 GHz / 4–8 Go | 70–120 € | Meilleures perfs CPU/GPU, 8 Go max | Form factor modulaire |
Compute Module 4 + Coral | 1,5 GHz Quad-core / 8 Go + TPU | 150 € | Accélération ML, plus de RAM | Nécessite carte adaptatrice |
Intel NUC d’entrée | 2 cœurs / 4 Go | ~130 € | x86, Windows/Linux natif | Consommation, coût |
Verdict comparatif : Le Pi 400 reste compétitif pour un usage général et low-cost, mais le Pi 5 offre un gain notable pour les tâches exigeantes, tandis que les solutions TPU (Coral) devancent le Pi 400 pour l’IA.
5. Astuces pour maximiser son Pi 400
- Overclocking modéré : passez à 2 GHz via
/boot/config.txt
(arm_freq=2000
) et augmentezover_voltage=2
. - Swap sur SSD USB : montez un SSD externe, créez un swapfile pour compenser la RAM limitée.
- Web-app progressive : installez un navigateur léger (Vivaldi ARM, Midori) et limitez les extensions.
- Extensions GPU : activez
dtoverlay=vc4-kms-v3d
pour améliorer l’accélération vidéo.
Conclusion
En 2025, le Raspberry Pi 400 reste un choix judicieux pour un poste bureautique low-cost, une station multimédia ou un usage pédagogique. Pour des besoins plus exigeants (IA, virtualisation), orientez-vous vers un Pi 5 ou une configuration Coral. Choisissez votre plateforme selon vos priorités en budget, performances et modularité !